Bonjour,
Depuis un long moment, je réfléchis à des articles rédigés (comme Cellors à une époque) afin d'attirer régulièrement nos membres, et pour étoffer également ce beau forum. Prêt, partez !
A vos lunettes
Durant les débuts du conflit (Première Guerre Mondiale) les allemands sont équipés du Pickelhaube. Conçu pour dévier les coups de sabre des cavaliers ennemis, il est particulièrement inadapté à la brutalité du combat moderne à l'aube du XXe siècle, offrant peu de protection.
Face à l'inefficacité du Pickelhaube, l'institut technique de Hanovre se lancent pendant des mois dans l'étude d'un casque très avant-gardiste pour son époque; le Stahlhelm.
Ce casque de forme caractéristique, embouti d'une seule pièce est pourvu d'une visière, d'une protection des oreilles, et d'un garde-nuque (à l'instar des romains pendant l'Antiquité).
Souvent surnommé casque à boulons par son apparence, il est possible d'y apposer un Strinpanzer, une plaque frontale censé compenser son manque de solidité notamment pour les guetteurs.
Le but est de protéger le fantassin des petits éclats d'obus, de grenade, et les balles de shrapnel particulièrement meurtrières. Cependant la solidité du Stahlhelm n'est pas étudiée pour résister à l'impact d'une balle en tir tendu.
Bien plus résistant que son prédécesseur et son homologue français, il est conçu pour offrir une protection optimale contre les violentes projections d'éclats d'obus et autres shrapnels.
Après un essai convaincant devant les généraux, il fut pour la première fois distribué en France, lors des combats sur Verdun en 1916.
Parmi tout les heaumes des belligérants, c'est le plus moderne de son époque, il offre la meilleure protection.
Par la suite le IIIe Reich continuera à l'adopter durant la Seconde Guerre Mondiale. Toutefois le modèle est repensé.
La visière est réduite car elle gêne la vue du soldat, le casque est plus petit qu'avant.
La guerre bien que militaire était aussi psychologique, ce nouveau casque allemand était volontairement donné légèrement plus grand que nécessaire à l'infanterie, la visière du heaume descendant sur les yeux du porteur.
Pour quelles raisons ?
Le porteur était obligé de marcher et parler à son interlocuteur la tête haute, de par la forme massive du casque, le soldat en était d'autant plus impressionnant et suscitait l'effroi.